À propos du Sacred Games en quelques mots:

Sacred Games est une populaire série indienne de thriller criminel sur Netflix, basée sur le roman de Vikram Chandra. Située à Mumbai, la série suit un policier désabusé, Sartaj Singh, alors qu’il tente d’empêcher une attaque terroriste dans la ville. Pendant ce temps, le célèbre gangster Ganesh Gaitonde raconte son histoire de vie à Singh, révélant une toile de corruption, de politique et de crime. Avec des visuels époustouflants, une intrigue captivante et un casting talentueux, Sacred Games est devenue un succès mondial.

Découvrez les personnages de Sacred Games

Inspector Sartaj Singh

Sartaj, c’est ce flic fatigué mais têtu qui traîne toujours une tasse de thé imaginaire et un tas de doutes sous le regard. Il est loyal au bout des doigts, un peu paumé, plein de morale et pourtant toujours à deux pas d’une décision hésitante — c’est ce côté humain qui te cloue. Parfois il paraît presque naïf (non, vraiment, il écoute du jazz à 2 h du matin, je te jure), et puis boum, il redeviendra incroyablement droit et déterminé. Il a des routines étranges, un humour sec et une patience qui explose rarement, ce qui le rend à la fois attachant et frustrant.

Ganesh Gaitonde

Gaitonde est une tornade: charismatique, terrifiant, poète parfois, et surtout imprévisible — le genre à te réciter une phrase sublime avant de tout faire sauter. C’est un roi sans couronne, très croyant dans ses propres mythes, manipulateur, délicieux dans son arrogance; on l’admire et on le craint (et on se ronge les ongles). Parfois il est philosophe, parfois il fait rire bêtement, et il adore les parfums forts (ou peut-être que j’invente, mais j’aime l’imaginer comme ça). Il vit ses contradictions à fond et c’est ça qui le rend magnétique: on ne sait jamais s’il sauve ou détruit, et parfois il fait les deux en une heure.

Parulkar

Parulkar, c’est le bureaucrate en uniforme: froid en apparence, obsédé par l’ordre et les promotions, mais avec des failles humaines qui surgissent quand on s’y attend le moins. Il parle en phrases polies, garde tout pour lui, et pourtant bouillonne d’amertume — il veut bien faire mais souvent il est coincé entre règles et ambitions. Il a ce petit rire sec et une tasse de thé toujours trop froide (toujours?), et parfois il se montre étonnamment sentimental, genre sa vieille photo de famille le rend vulnérable. Il est à la fois pilier et casse-tête, l’incarnation du fonctionnaire tiraillé.

Zoya Mirza

Zoya est mystérieuse comme un roman qu’on ne finit jamais: élégante, fluide, dangereuse et douce à la fois — sait tout et ne dit rien, ce qui est insupportablement captivant. Elle joue des rôles, change de voix, a des secrets en pagaille (parfois elle rit aux blagues les plus sombres et ça te déstabilise). Parfois elle est tendre, parfois implacable; elle porte du rouge ou du noir selon l’humeur — ou alors elle oublie son rouge à lèvres, qui sait. Elle est pratiquement une énigme ambulante et on peut la suivre des jours sans vraiment la comprendre, mais pourtant on veut la suivre encore.

Majid

Majid, c’est le type droit et silencieux, les poings solides mais les idées souvent surprenantes — loyal comme un chien et malin comme un renard. Il est capable d’un geste tendre (oui, vraiment) puis de redevenir brusque, comme si plusieurs personnes habitaient le même corps, ce qui est assez troublant mais fascinant. Il parle peu, observe tout, collectionne peut-être des cartes postales (je ne sais plus où j’ai lu ça, mais j’aime l’imaginer), et a ce sens de l’honneur un peu ancien. Bref, un mélange de force brute, de sagesse inattendue et d’habitudes étranges qui te reste en tête.

Kanta Bai

Kanta Bai, quelle présence — directrice d’un chaos organisé, mère de fortune, incapable de se laisser marcher sur les pieds et capable d’un cantique au milieu de la nuit. Elle tient tout d’une main, avec humour, brutalité et tendresse maladroite, et elle a des règles (très strictes) mais parfois elle détourne tout pour une cause qui lui tient à cœur. Parfois elle veut juste chanter, parfois elle fait peur, et elle adore raconter des histoires trop longues au mauvais moment (mais on les écoute quand même). Une femme solaire et rugueuse, qui te serre la main et te remet à ta place la seconde d’après — délicieusement contradictoire.