À propos du Station Eleven en quelques mots:

Station Eleven est un roman post-apocalyptique d’Emily St. John Mandel qui suit la vie d’un groupe d’acteurs et de musiciens alors qu’ils naviguent dans un monde décimé par une pandémie. L’histoire saute en arrière et en avant dans le temps, explorant les passés des personnages et leurs luttes actuelles pour survivre et reconstruire la société. Avec des thèmes d’espoir, de résilience et du pouvoir de l’art, Station Eleven est une exploration poignante de ce que signifie être humain face à la catastrophe.

Découvrez les personnages de Station Eleven

Dieter

Dieter, oh là là, c’est un de ces types qu’on adore parce qu’il est à la fois hyper méthodique et complètement barré — chef bricoleur de la troupe, un peu grand frère maladroit, toujours en train de recoller un truc ou de ranger des costumes. Il parle doucement mais peut hurler un ordre comme s’il avait été acteur toute sa vie (alors qu’en fait non, ou si?), et il a une manie adorable pour classer les boutons par couleur — oui vraiment. Il s’attache vite aux gens, pleure devant des pubs (ou pas, selon son humeur), et garde des petites notes partout, en vrac; parfois il oublie où il met ses notes, ce qui est tragiquement drôle. Bref, un cœur énorme dans un corps de bricoleur râleur, et je jure qu’il a un biscuit fétiche qu’il ne partage jamais.

Kirsten

Kirsten c’est le genre de personne qui paraît petite et silencieuse mais qui te retourne le cerveau sans effort — actrice devenue survivante, elle collectionne les objets comme des souvenirs vivants, et chaque truc a une histoire trop triste ou trop drôle. Elle est concentrée, presque monomaniacale sur certaines choses (les bandes dessinées, un nom qui revient), mais a aussi des éclats d’enfant qui surprennent tout le monde, parfois au pire moment. Elle ne parle pas beaucoup mais quand elle parle, c’est coupant et précis, on sent qu’elle a vu mille choses et qu’elle ment rarement — ou elle oublie de mentir, je sais plus. Et elle a cette résistance incroyable; genre, tu la sous-estimes et bam, elle te reprend la scène, tout en gardant un vieux tatouage flou ou un bout de chewing-gum dans la poche.

Jeevan

Jeevan, c’est le survivant anxieux mais aimant, le type qui veut toujours sauver les gens (même quand on lui dit d’arrêter), médecin improvisé, souvent en train de stresser sur la prochaine étape — planner né, listes partout, post-it, applications et tout le tralala. Il est tactile dans sa gentillesse, maladroit parfois, et très protecteur (surtout envers ceux qu’il aime, parfois trop), et il a un sens de l’humour sec qui débarque au moment le plus inapproprié. Il adore les routines — faussement rassurant — mais peut aussi s’élancer dans une décision folle si émotionnellement touché; c’est contradictoire mais vrai. Et j’ai toujours l’image de lui qui prépare du thé comme si c’était une recette de survie, avec un sourire qui veut dire « je gère » (même quand il ne gère pas du tout).

Clark

Clark, ah Clark — collectionneur sérieux, ex-mec de bureau devenu conservateur improvisé, il a ce talent pour transformer n’importe quel aéroport ou hangar en musée de civilisation (oui, il fait ça sérieusement). Il adore l’Histoire, il adore les objets, il adore raconter des anecdotes interminables aux gens qui auraient préféré dormir, mais tu l’écoutes quand même parce qu’il sait choisir ses détails. Il est à la fois bureaucrate nostalgique et poète de l’archive, toujours en costume un peu trop grand et avec une tasse de thé improbable; paradoxalement chaleureux et très antipathique quand il a le nez dedans. Et ne me lancez pas sur ses petites habitudes — il collectionne des guides touristiques, paraît-il pour « la postérité », ou juste parce que ça le calme, je ne sais plus.

Frank Chaudhary

Frank, le frère calme et solide (et un peu bourru), c’est le type qui préfère agir plutôt que philosophier; pas dramatiquement expansif mais étonnamment lucide, tu vois le genre. Il a une patience de fer pour Jeevan (ou pour ceux qu’il considère comme sa famille), et un humour sec qui te fait sourire malgré toi; parfois il est surprenamment sentimental, mais ça arrive toujours à l’improviste. Il aime les petites routines simples — café matinal, vérification des serrures — et a une confiance qui rassure, même si parfois il panique en silence; c’est drôle et touchant. Et j’imagine toujours qu’il a une vieille radio qui grésille et qu’il la bichonne comme un trésor secret, petite contradiction adorable.

Alexandra

Alexandra, quelle présence — un peu théâtrale dans l’âme, une organisatrice née, elle sent les pièces, les gens, les histoires; elle met tout en scène même quand personne ne la regarde. Elle est tranchante, drôle et parfois sarcastique, mais elle a des élans de bonté qu’elle cache sous un regard critique; en clair: elle est compliquée et charmante, comme un bon personnage de roman. Elle adore écrire des listes de choses à faire pour la culture (vrai fanatique), mais oublie parfois le plus simple: appeler sa mère, envoyer une carte — c’est très humain. Et oui, elle garde une vieille carte postale griffonnée dans son portefeuille, chose que personne ne connaît sauf elle, et parfois ça la rend toute molle, je jure.